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I Spit on your grave - Film "dégoûtant" ou "féministe" ?  
 
Analyse du film I Spit on your grave, de  Meir Zarchi - 1978

Décembre 2012 - Master Recherche Audiovisuel "Esthétique, Analyse, Création" - Université Paris 1 Panthéon - Sorbonne 

Cours d'Olivier Schefer "Zombies et films d'horreur" 

        (...) Le film de Meir Zarchi sorti en 1978 appartient au sous-genre cinématographique du "Rape and Revenge", souvent affilié au cinéma d’horreur ou au thriller. L’histoire est construite en deux temps : le viol d’une femme, puis sa vengeance ou celle de ses proches à l’égard de ses agresseurs. Le film suscita également de nombreuses polémiques à cause des thèmes abordés et de la façon de les traiter. (...) Que penser de la violence présentée dans I Spit on your grave ?  Est-elle gratuite ou peut-elle se justifier et trouver une légitimité ? L'horreur qui apparait dans le film peut-elle être considérée comme féministe ? Joe Bob Briggs, spécialiste américain du cinéma d’exploitation, demande "Qu'allons-nous décider ici : est-ce le film le plus dégoûtant jamais réalisé, ou est-ce le film le plus féministe jamais réalisé?" (lire la suite)

Histoires d'A - La grossesse adolescente mise en scène par des cinéastes contemporain-e-s 
 
Analyse des films Brodeuses d'Eléonore Faucher, La Brindille d'Emmanuelle Millet et Juno, réalisé par Jason Reitman et écrit par Diablo Cody. 

Avril 2012 - Licence 3 Lettres Modernes parcours Cinéma, Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle 

Cours d'Hélène Fleckinger "Mise en scène de la sexualité par les cinéastes contemporaines"  

        (...) En cherchant des films traitant de la grossesse dans un premier temps, j’ai été surprise par le grand nombre de films réalisés par des hommes. En effet, la grossesse n’est-elle pas une expérience exclusivement vécue par les femmes ? Les femmes ne sont-elles pas les mieux placées pour aborder un tel sujet ? Probablement en raison du nombre plus élevé de réalisateurs que de réalisatrices, la grossesse est donc un thème davantage abordé par des cinéastes hommes. Néanmoins, en limitant mes recherches à la « grossesse à l’adolescence », ou à la « grossesse non désirée » j’ai pu constater que cette thématique était davantage traitée par des cinéastes femmes. Est-ce la preuve que pour les hommes, une grossesse est forcément en tant soi peu choisie et qu’il est difficile d’envisager pour eux qu’elle peut être subie ? (...) Comment est décrite une grossesse non désirée ? Pourquoi une jeune fille qui n’est pas encore adulte peut-elle affronter le fait d’abandonner son enfant ? Quelles sont les difficultés rencontrées ?  (lire la suite)

Dissertation 
Littérature de la prostitution - XIXème siècle

Avril 2012 - Licence 3 Lettres Modernes parcours Cinéma, Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle 

            Au XIXème siècle, la prostituée occupe une place paradoxale dans la société. D’un côté, elle est accusée d’être à l’origine de tous les maux, mais elle est par ailleurs tolérée car considérée comme nécessaire pour l’assouvissement de certains besoins. Les romanciers du XIXème siècle s’intéressent à la prostituée dans la mesure où elle représente un personnage marginal. Selon Aurée d’Esneval dans Balzac et la provinciale à Paris : le vice et la vertu, Balzac ne nous permet par d’appréhender le personnage de façon intime et le lecteur reste extérieur à sa psychologie : (...) « Ce n’est pas ce que sentent ses héroïnes qui intéresse Balzac mais les effets de leurs caprices sur le destin de leurs victimes et sur leur propre destin ».  (...)  En quoi la prostituée a t-elle un rôle central dans l’évolution du destin des autres personnages et du sien ? (...) Pour répondre à ce questionnement, nous nous appuierons sur Nana, de Zola, Splendeurs et misères des courtisanes, de Balzac, La Fille Elisa, de Goncourt, ainsi que sur la nouvelle de Maupassant  Boule de Suif  et celle de Barbey D'Aurevilly La Vengeance d’une femme. (lire la suite) 

"Le téléphone au cinéma"
Analyse du film La Femme défendue de Philippe Harel

Janvier 2012 - Licence 3 Lettres Modernes parcours Cinéma, Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle 

Analyse de film - Cours de Michel Chion "Le Téléphone au cinéma" 

         La Femme défendue est un film réalisé par Philippe Harel en 1997. Le film raconte l’histoire assez banale d’une relation entre un homme marié de trente-neuf ans, François, et une jeune femme de vingt deux ans, Muriel. Néanmoins, l’originalité du film repose sur le fait que Philippe Harel décide d’adopter tout le long un point de vue subjectif. Le spectateur voit tout à travers les yeux du personnage de François, joué par Philippe Harel lui-même. Il demeure donc invisible à nos yeux. La caméra se focalise entièrement sur Isabelle Carré.

       Les échanges entre les deux personnages ont lieu de deux façons. D’un côté, ils se voient dans des cafés, au restaurant, à l’hôtel, ou dans les rues parisiennes pour parler ou marcher. D’un autre côté, ils ont de nombreux échanges téléphoniques. Ils possèdent chacun un téléphone à leur domicile et à leur travail. François possède également un téléphone portable, ce qui est la preuve qu’il est en phase avec les technologies nouvelles de l’époque, puisque le portable était encore relativement rare en 1997. (lire la suite) 

Les Femmes ou les silences de l'Histoire
Fiche de lecture du livre Les Femmes ou les silences de l'Histoire de Michelle Perrot

2010 - Hypokhâgne - Lycée Jeanne d'Arc, Rouen

         « Au commencement était le Verbe, mais le Verbe était Dieu et Homme. Le silence est l’ordinaire des femmes » rappelle Michelle Perrot dès l’introduction générale de ce recueil d’articles. L’histoire, comme l’indique le titre du livre, n’a pas dérogé à cette règle fondatrice, ignorant longtemps les femmes par absence même de « volonté de savoir ». Simone de Beauvoir avait elle-même affirmé « Toute l’histoire des femmes a été faite par les hommes ». (...) Une histoire des femmes est nécessaire pour que les femmes gardent en mémoire leurs luttes et prennent conscience d’elles-mêmes. Faire leur histoire est un instrument d’intelligibilité.  Elle nous fait comprendre que la société a tenu les femmes dans le silence pendant des siècles. Celles-ci ont du lutter pour s’approprier le savoir, le travail, la liberté de circulation, le droit d’aimer, de disposer de leur corps, d’être des citoyennes à part entière. Michelle Perrot commence par se demander en 1973 : « Les femmes ont-elles une histoire ? » puis, en 1983 : « Une histoire des femmes est-elle possible ? ». (lire la suite) 

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